La taverne

Un nain en maillot une pièce perché sur un tabouret finissait de cirer énergiquement le bar ce cette taverne qui sentait le bois fraîchement coupé, et la bière suite à quelques casses lors de l'installation d'un mur de tonneaux de bière et autres breuvages divers et variés.. Il aligna quelques chopines et commença à en remplir quelques unes jusqu'à voir couler un peu d'écume hors du récipient, et se tournant vers la porte battante du lieu, hurla :

- Hey, tous les curieux qui passent dans le coin pour se rendre dans la salle de débat, venez donc boire un coup par ici, les chopes sont encore toutes propres et que du liquide bien frai, de qualité, qui n'attendent que vos gosiers.. allez, venez donc vous rafraichir un peu, parler de tout et de rien, prendre un remontant...

Puis, la langue déjà sèche suite à l'installation de la taverne et à son époumonage à rameuter les autres assoiffés de passage, il prit une chopine et la vida d'un coup, laissant apparaître une mousse bien onctueuse sur sa barbe à la lisière de sa bouche et quelques larmes marquant la fraicheur et la pétillance de son breuvage, un sourire aux lèvres

Cet instant de douce quiétude fut boulleversée par la chute d'un des tonneau de bière.
Mais loin du bruit sourd attendu et de l'éclaboussure générale, seul un grognement sec se fit entendre.
Parmis les débris, un nain roux et malodorant (je sais c'est une apalissade...) agita sa hâche quelque secondes encore avant de s'éfondrer dans un rôt révélateur.

Un barman s'approcha, lui prit sa bourse, en retira quelques piéces et la remis en place.

"Ca devrait suffire pour la bière et le tonneau..." lacha-t-il.

Avant de lacher les pièces... un moignon sanguinolant étant apparu là où un bras vigoureux se tenait une seconde avant.
Le nain roux, hache tendue et la posture instable s'écria "Personne ne touche à mon or.... C'est sacré l'or !".

Une naine qui portait les même blasons sur son armure sortit de l'ombre et assoma son comparse d'un maître coup de point.
Sous la surprise, le barman cessa de hurler.

"Montrez moi ça" lança la naine au nom de Mazzy "Je suis soigneuse et j'ai l'habitude de réparer les frasques de ma brute de frangin.".

Dans la taverne, les discussions reprirent comme si rien de tout celà n'était jamais arrivé.

Joyeux Noël à tous! Tous mes vœux de bonheur à mes confrères neutres.